Les années se suivent mais se ressemblent-elles ? Après deux ans d’une pandémie qui n’en finit pas, 2022 marquée par la guerre en Ukraine, ce début 2023 est frappé du sceau de l’inflation à deux chiffres.
Que ce soient les salariés, les retraités mais aussi les artisans, les chefs des petites entreprises ou les élus en charge des collectivités territoriales, beaucoup d’entre nous craignent une année 2023 compliquée, pour ne pas dire très compliquée… doit-on s’attendre à une année » cata » comme certains » médias » aiment le relater ? Écrire cela est-ce céder à un fatalisme morbide, mortifère qui anime nombre d’électriciens, gaziers et de nos concitoyens ? Mais comment ne pas y songer quand le prix des énergies, du logement, de l’alimentation s’envolent ? Quand des entreprises ferment ? Quand les droits des femmes sont remis en cause comme aux Etats Unis, en Pologne ou en Iran… ? Quand on découvre que l’eau potable est une richesse menacée : alors oui, le monde capitaliste est à la dérive et la planète part en « sucette ».
OUI mais dans un même temps, ça résiste, ça crée, ça invente, ça se rebelle et ça tient tête. Notre Statut avec son régime particulier, nos activités sociales en sont la preuve, depuis plus de 75 ans il est possible d’apporter une autre réponse, une autre vision de ce que nous voulons pour demain, pour la génération à venir, pour notre planète. Ne faisons pas fi du passé, de notre histoire et au contraire soyons-en fier !
Notre régime de retraite est excédentaire, j’en veux pour preuve qu’à chaque fois qu’il le peut le gouvernement tape dans notre caisse pour renflouer le régime général : il vole l’argent des électriciens et gaziers ; leurs cotisations. Alors pourquoi vouloir le détruire… si ce n’est pour assouvir les désirs de ses messieurs du CAC 40 et du MEDEF .
Nos activités sociales dérangent dans le pays ces messieurs du tourisme marchand voient là une manne leur échapper… Pourtant notre salaire différé fait partie de notre Statut. Qui dans le contexte actuel peut supporter de voir ces revenus diminuer ? Alors je vous invite toutes et tous à participer le plus massivement possible et chaque fois que cela sera nécessaire aux appels des différentes organisations syndicales pour défendre nos acquis sociaux. Je finirai par une citation qui colle à l’actualité :
Ceux qui luttent ne sont pas sûr de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu – Berthold Brecht –